Lisez : Hébreux 12.1‑3
survol de la Bible: JEAN 1.1‑18
[En] échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie (V. 2).
Récemment, j’ai regardé une vidéo
virale dans laquelle des hommes expérimentent volontairement des
douleurs semblables à celles de l’accouchement. Au début, les hommes qui
ont des électrodes posées sur leur abdomen sont de bonne humeur et font
des blagues. Toutefois, lorsque la douleur s’intensifie, ils commencent
à grimacer et à tressaillir, puis à crier et à chercher un support
émotionnel en se tenant la main. En regardant la vidéo, j’ai pensé à ma
femme, la mère de nos cinq enfants, et je n’ai pu m’empêcher de me
demander comment les femmes font pour endurer de telles souffrances.
La réponse est qu’à l’accouchement, aussi douloureux soit-il, le résultat de cette souffrance est inestimable : un bébé
! C’est le bébé qui permet aux femmes de situer cette expérience dans
un contexte plus large et de comprendre que la douleur de l’enfantement
conduit à la naissance d’une belle et nouvelle vie. Ainsi, la douleur
n’est pas une fin en soi, mais le chapitre d’une histoire.
Bien que Jésus soit entièrement Dieu, sa
souffrance humaine sur terre a été beaucoup plus profonde et aiguë que
ce que nous pourrions vivre, comme nous le prouve sa nuit dans le jardin
de Gethsémané (LU 22.44). Ce qui l’a rendu capable d’endurer une
souffrance aussi atroce est la joie qui viendrait après : sa grande
victoire sur le péché et sur la mort (HÉ 12.2). Jésus savait que sa
souffrance, bien qu’indescriptible, ne représentait qu’une partie du
salut. Ainsi, il a été capable de l’endurer.
Il est important pour nous d’adopter
cette même attitude et de ne pas nous décourager devant les épreuves et
les tribulations (V. 3). L’histoire de notre vie ne se résume pas à
cela. Ce n’est qu’un chapitre d’une plus grande histoire. Puissions-nous
trouver la paix en Dieu, en sa puissance infinie et en son amour sans
limites, sachant qu’il peut agir à travers notre souffrance la plus
atroce.
Lisez dans Luc 1.26‑38 le récit de Marie, qui
a été capable d’endurer le mépris, car elle connaissait toute
l’histoire : elle portait en elle l’Espoir du monde !
Avez-vous déjà
vécu une expérience douloureuse qui a été éclipsée par ce qui a suivi ?
Comment votre souffrance présente peut-elle faire partie d’une histoire
ou d’une oeuvre plus grande que Dieu est en train de bâtir ?
© 2017 Ministères NPQ
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