Lisez : Ésaïe 61.1‑6 | La Bible en un an : Lévitique 23 – 24 et Marc 1.1-22
[Dieu veut] leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil. (Ésaïe 61.3)
L’existence même d’un centre de
ministère rwandais appelé « Le Phare » symbolise la Rédemption. Ce
centre est situé sur un terrain où, durant le génocide de 1994, le
président d’alors possédait une résidence cossue. Cette nouvelle
structure résulte toutefois du travail des chrétiens qui l’ont érigée en
guise de rayon de lumière et d’espoir. Le complexe du Phare abrite un
institut biblique visant à former une nouvelle génération de leaders
chrétiens, ainsi qu’un hôtel, un restaurant et d’autres services
communautaires. Des ruines mêmes de cette maison présidentielle, Dieu a
fait jaillir une nouvelle vie. Ceux qui ont construit Le Phare voient en
Jésus leur source d’espoir et de rédemption.
Lorsque Jésus est allé à la synagogue de
Nazareth le jour du sabbat, il y a lu un passage du livre d’Ésaïe et a
annoncé qu’il était l’Oint chargé de publier une année de grâce du
Seigneur (Voir LU 4.14‑21). C’est lui qui est venu guérir ceux qui ont
le coeur brisé et offrir rédemption et pardon à tous. En Jésus, nous
voyons la beauté jaillir des ruines de la vie (ÉS 61.3).
Nous trouvons les atrocités du génocide
rwandais, dont l’affrontement intertribal a fait un demi‑million de
victimes, incompréhensibles et troublantes, et elles nous laissent sans
voix. Et pourtant, nous savons que le Seigneur peut racheter même ces
atrocités, que ce soit ici‑bas ou au ciel. Celui qui répand l’huile de
la joie plutôt que le deuil nous donne de l’espoir même au coeur des
situations les plus sombres.
Jésus est venu nous apporter l’espoir en la plus sombre des heures.
© 2017 Ministères NPQ
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