Lisez : Matthieu 16.1‑4 | La Bible en un an : Jérémie 46 – 47 et Hébreux 6
Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier. Psaume 119.105
Je connais un jeune homme qui a
l’habitude de demander des signes à Dieu. Il n’y a rien de mal à cela en
soi, sinon qu’il tend à rechercher par ses prières la confirmation de
ses sentiments. Il priera, par exemple : « Mon Dieu, si tu veux que je fasse X, fais Y, et je connaîtrai ta volonté. »
Or, cette façon de prier et d’interpréter
la présumée réponse de Dieu lui a créé un dilemme. Il avait le
sentiment que Dieu voulait qu’il retourne à son ancienne petite amie,
alors qu’elle avait le fort sentiment du contraire.
Les chefs religieux de l’époque de Jésus
exigeaient de recevoir un signe de sa part qui prouverait la validité de
ses déclarations (MT 16.1). Ils ne cherchaient pas à connaître les
directives de Dieu, mais à mettre en doute son autorité divine. Jésus
leur a répondu : « Une génération méchante et adultère demande un
miracle » (V. 4). Cette réponse saisissante ne visait pas à empêcher
quiconque de chercher la face de Dieu, mais à accuser ces leaders de
faire fi des prophéties scripturaires le désignant comme Messie.
Dieu désire que nous cherchions sa face
en prière (JA 1.5). Il nous dirige aussi par son Esprit (JN 14.26) et sa
Parole (PS 119.105). Il nous procure des mentors et de sages leaders,
et il nous a même donné Jésus en exemple.
Il est donc sage de solliciter de Dieu
une direction claire, mais sans nous attendre à ce qu’il nous réponde
forcément comme nous le pensions ou le voulions. Il se peut que la
prière serve avant tout à mieux connaître la nature de Dieu et à nous
rapprocher de notre Père.
Pour connaître sa volonté, le mieux est de lui dire : « Je la ferai. »
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