Lisez : Ecclésiaste 5.9‑19 | La Bible en un an : Ézéchiel 24 – 26 et 1 Pierre 2
Quand le bien abonde, ceux qui le mangent abondent ; et quel avantage en revient‑il à son possesseur ? (Ecclésiaste 5.10)
Combien suffirait-il ? Nous aurions
peut‑être avantage à nous poser cette simple question par une journée où
de nombreux pays développés se consacrent toujours plus aux emplettes.
Je parle ici du Vendredi noir, le lendemain de la fête de l’Action de
grâces américaine, où les magasins sont nombreux à ouvrir tôt et à
réduire leurs prix ; une journée qui s’est d’ailleurs étendue à d’autres
nations. Certaines personnes aux moyens limités tentent alors d’acheter
une chose qu’elles ne pourraient se permettre sans les grands soldes.
Malheureusement, d’autres, mues par la cupidité, font éclater la
violence en s’arrachant littéralement les aubaines.
Or, par sa sagesse, l’auteur
vétérotestamentaire connu sous le nom d’« Ecclésiaste » (EC 1.1) nous
procure l’antidote à la frénésie de cette consommation outrancière que
nous devons parfois affronter dans les magasins – et dans notre coeur.
Il fait remarquer que ceux qui sont attachés à l’argent n’en auront
jamais assez et se laisseront dominer par leurs biens. Et pourtant,
chacun mourra dépossédé de tout : « Il s’en va comme il était venu »
(5.15). Paul fait aussi écho à l’Ecclésiaste en disant que l’amour de
l’argent est la racine de tous les maux, alors que « la piété avec le
contentement » est « une grande source de gain » (1 TI 6.6‑10).
Riches ou pauvres, nous risquons de
choisir de mauvais moyens pour combler notre vide en forme de Dieu ;
mais si nous puisons paix et bien-être en Dieu, il le comblera de sa
bonté et de son amour.
Le vrai contentement ne dépend de rien qui soit issu de ce monde.
© 2016 Ministères NPQ
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